• *La Rose Magnifique - Elixir d'Amour - Michel Pépé *

     

     

    Sous un soleil jovial une rose harmonise les chemins,
    En agitant sa robe soyeuse aux nuances rouge carmin,
    Ornée de suaves pétales veloutés exhalant ses senteurs,
    Au souffle du vent muet récoltant l’élixir enchanteur.

    Etalant sa beauté frêle au papillon lui offrant un baiser,
    Son cœur dans cet instant de volupté se laisse apprivoiser,
    En s’abandonnant à l’amour infini sous les ailes légères,
    D’un compagnon solitaire brûlant de passion passagère.

    Rayonnant de lumière son corps radieux rougit de pudeur,
    Se cambre gracieusement en déployant sa splendeur,
    Aux perles de l’aurore crépitant comme des étincelles,
    Gorgées de tendresse dont le charme vous ensorcelle.

    D’une élégance féminine sa corolle froufroutante,
    Offrant au phalène blanc ses fragrances envoûtantes,
    L’accueille dans son antre d’une douceur moelleuse,
    Avant de s’assoupir sous la lune d’étoiles enjôleuses.

                                      Corinne


                                                                                                           

     


    La rose de l'amitié voyage de mains en mains,
    Afin de former la ronde des coeurs sur demain...

     

     

    Cette fleur emblématique ravit mon coeur,
    En déployant aux confins du désir son ardeur...


                                                                                          

    De sa douceur matinale veloutée,
    Sous un ciel bleu intense de clarté,
    L’amour versé en offrande à l’infini,
    Coule de son cœur convoité en catimini.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Subjugué par la beauté de son corps s’animant,
    Sous une escadrille de papillons en mouvement,
    Formant un ballet effervescent décoiffant sa corolle,
    L’irrépressible désir d’un cœur palpitant s’affole.

     


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    Il y a des jours


    Saignent les pensées amères d’un destin fragile,
    Aux confins de la décadence des promesses agiles,
    Obombrées par mes maux de glace s’étirant au loin,
    Déversant leurs chagrins à la lune pour seul témoin.

    Il y a des jours,


    Coulent les larmes de mes yeux dans le gris du ciel,
    Fleurissant ma tourmente suintante imbibée de fiel,
    Née d’une étreinte perdue creusant l’once de douleur,
    Soumise à la dérive mélancolique dénuée de chaleur.

    Il y a des jours,


    S’installe le trouble dans la solitude de mon cœur,
    Acceptant les vicissitudes aux multiples saveurs,
    Dont l’unique instant déchirant surgit du silence,
    Imposant à mes états d’âmes une vive souffrance.

    Il y a des jours,


    Grandit le vide  sur les ailes froissées du temps,
    Traçant en chemin le poids d’un espoir hésitant,
    Imprégnant la mémoire de sentiments inachevés,
    Voués à l’errance au fond de ma pupille éprouvée.

                             Corinne

     

    Déréliction profonde

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Seule une larme de pureté coule sur un visage,
    Sensible aux remous intérieurs de chaque paysage,
    Où l’instant de silence trace ce nouveau chemin,
    Emplissant ton cœur vide d’infinis lendemains.

    Déréliction profonde

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En déroulant ma toile de mots sur cette page,
    Les rais de lumière de l’aube nouvelle se propagent,
    Au creux de ma pupille emplie d’ancrages positifs,
    Nourrissant mon ciel bleu d’espoir communicatif.

    Déréliction profonde

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lorsque mon cœur se pourfend par tant de douleur,
    Gardant en mémoire l’attraction d’un amour éteint,
    Mes songes fourmillent sur les chemins de fleurs,
    Embaumant d’effluves doux mes matins incertains.

    Déréliction profonde

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une fée céleste s’élevant vers l’indigo de l’horizon,
    Sème dans mon ciel brumeux des étoiles à foison,
    Emplissant mes brouillards de lumière cosmique,
    Revêtant l'instant magique d’une poudre alchimique.

                                            Corinne

     

     


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