• Michel Pépé : LE BERCEAU DE LA VIE

    J'écoute et j'accueille cette musique divine

     

    Emportée par le calme de l’aube,

    La brise rafraîchissante enrobe,

    Mes pas savourant le bonheur,

    D’eau distillée écoulant les pleurs.

     

    Epris par la douceur des ombres,

    Le ciel salue les âmes en nombre,

    Dans l’aurore nouvelle prévenante,

    Loin des giboulées chagrinantes.

     

    Dans la nuit qui se meurt peu à peu,

    La lumière jaillit au silence d’un aveu,

    Si pure parcourant les fissures du temps,

    Pour atteindre le plus beau firmament.

     

    Voyageant au cœur des étoiles d’or,

    Au milieu de ce providentiel décor,

    Je peux cueillir les songes invisibles,

    Baignés de sève d’amour intangible.

     

                      Corinne

     

     

     


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  • Nouveau souffle d'amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Noble est la sérénité des grands vergers,

    Où s’élève le chant du chardonneret,

    Dans cette verdure brillante au soleil,

    Tout s'agite sous la clarté du ciel.

     

    Un peu plus loin les arbres frissonnent,

    En entendant la symphonie qui résonne,

    S’abandonnent dans l’immensité divine,

    Au rythme ondulant du jour qui décline.

     

    Je m’assieds sous ce chêne si précieux,

    A l’ombre les yeux rivés vers les cieux,

    En observant les secrets de mon passé,

    Amarrés au silence de l’émotion blessée.

     

    Je voudrais me libérer de mes souvenirs,

    Que ma plume déchirée refuse d’écrire,

    Retenus dans les entrailles de mon être,

    En l’instant délivré où je les vois renaître.

     

    Perles de pluie coulent dans ce paysage,

    Redonnent vie à l’ombre de ton visage,

    Toujours lointain et absent vers ailleurs,

    Sur cette île isolée abritant ton bonheur.

     

    Sinistre escapade complice de ton désir,

    A brisé notre promesse à force de plaisir,

    Procuré par le spleen de l’amour rebelle,

    Assouvissant la chair assoiffée de ta belle.

     

    Mon cœur respirant les fleurs de lumière,

    Tambourine dans cette rémanence amère,

    Laissant la nature m’enlacer de tendresse,

    Soulager mes maux imbibés de tristesse.

     

    Traversée par l’inattendue lueur inespérée,

    Mon horizon s’ouvre à une rencontre ignorée,

    L’esprit miné étreint par un flux d’énergie,

    Voyage au milieu des turbulences assagies.

     

    On ne peut oublier les larmes déversées,

    Emportées par le temps dans un coin glacé,

    Où notre souffrance coulant au fond de nous,

    Ranime la flamme de l’espoir malgré tout.

     

    Lorsque le feu de la passion consumée s’éteint,

    Son souffle fleurit sur notre voie un beau matin,

    Pour combler nos nuits d’exil au bord de l’abîme,

    D'heures exquises illuminant la pointe de la cime.

               

                               Corinne

     


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