•  

     

    Bella

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bella

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bella

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Derrière ma porte à peine entrebâillée,

    Dans le clair de ses yeux bien éveillés,

    Rayonne un champ d’amour merveilleux,

    Sur cette petite boule de poils soyeux.

     

    Allongée au fond de son panier moelleux,

    Bella enjouée mordille son ourson mielleux,

    Courant après sa queue en tire-bouchon,

    Elle démarre sa vraie vie de patachon.

     

    S’étirant avec langueur de tout son corps,

    A l’aurore elle me fait signe d’aller dehors,

    Pour inhaler les parterres d’herbes sauvages,

    Assouvissant une envie pressante au passage.

     

    En battant le nouveau record de sottises,

    Elle remporte la médaille d’or de bêtises,

    M’offrant  en rentrant une animation surprise,

    Mademoiselle s’empresse de cueillir sa friandise.

     

    Ma plume déployant mon âme pleine d’ardeur,

    Se marie à l’innocence de ce tendre cœur,

    Dessinant les histoires d’une vie passagère,

    Profilant ma joie en ces quelques vers.

     

    L’instant d’émotion me donne à vivre encore,

    Ces moments suprêmes de ressentis très forts,

    Auprès de ma douce en lui accordant du temps,

    Nappant de bonheur partagé mon ciel palpitant.

     

                        Corinne 

     

     


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  • Le regard d'une mère est triste lorsqu'elle sait qu'elle ne se verra plus dans les yeux de son enfant.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon ciel nuageux soupire,

    Au plus profond du pire,

    Par la pensée lointaine,

    Qui caresse ma peine.

     

    A ces maux obsédants,

    Suinte le chagrin évident,

    Pétrifiant mes jours,

    D’amour sans retour.

     

    Mon esprit désemparé,

    Pâlit d’effroi bien ancré,

    Camouflant sa douleur,

    Dans le miroir des heures.

     

    Suspendue au silence,

    Esquissant la turbulence,

    Ma plume labile s’égare,

    Sur le chemin du hasard.

     

    Au cœur de ma souffrance,

    Les larmes d’espérance,

    Conjurent ma tristesse,

    Eventrée de promesses.

     

    Le souvenir déplié gémit,

    Saignant les plaies blêmies,

    De mes nuits brumassées,

    Sur les traces du passé.

     

    Il me faut oublier ces orages,

    Tonnant le fiel sur ma page,

    En laissant derrière moi,

    Mes craintes emplies d’émoi.

     

    Sous une lune éphémère,

    Les songes d’une mère,

    Emportés au gré d’un aveu,

    S’accrochent à la lueur d’un vœu.

     

                    Corinne

     

     


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  •  Au coeur de cette forêt, mon esprit voyage au creux des bras apaisants...

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au public la forêt majestueuse de Brocéliande,

    Ouvre les portes magiques de ses légendes,

    Sous le regard céleste des fées bienveillantes,

    Embrassant de leurs ailes les âmes vaillantes.

     

    Merlin éclaire l’horizon étrange d’ombres bénies,

    En quête du Saint Graal dans le miroir de l’infini,

    Ravivant la flamme sacrée de la connaissance,

    Aux lueurs d’espoir d’une première renaissance.

     

    Val sans retour retenant les esprits repentants,

    Abrite l’arbre d’or aux branches d’un cerf d’antan,

    Prônant la beauté de son bois luisant à la nuit tombée,

    Dans l’antre des amants infidèles d’un amour exhibé.

     

    Seul le chevalier lancelot brisa le sortilège de Morgane,

    Par l’affection vouée à Guenièvre reliant à une liane,

    Chacune de ses tendres pensées dépassant la souffrance,

    De son noble coeur affligé embaumé d’immuable essence.

     

    L’enchanteur et sa nymphe gracieuse unis à l’éternité,

    Par la passion déployant un souffle d’immortalité,

    Drapent mon éther ensoleillé d’aventures épiques,

    Dans la douceur enivrante des mythes celtiques.

     

    Les korrigans, les elfes et les sylphides dansent gaiement,

    Autour de la fontaine de jouvence ornée d’arbres s’aimant,

    Sous le reflet de la lune étoilée d’un peuple divin chantant,

    Accompagnant ainsi chaque rêveur sur les chemins du temps.

     

                                     Corinne

     

    L'arbre d'or

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sous un cortège d'étoiles,

    Les paysages aux éclats légendaires,

    Dessinent l'impapable toile.

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les âmes originelles,

    Aux sentes éternelles,

    Fleurissent d'amour mon ciel.

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une fée emblématique,

    Vibrant de lumière,

    Caresse le fantastique.

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Viviane chante sa tristesse,

    A son amant éternel,

    Avec les yeux de la sagesse.

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'ombre muette ,

    Gorgée d'amour,

    Eclaire une silhouette.

     

    La forêt de Brocéliane

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un elfe aux effluves angéliques,

    Sème à l'horizon,

    La beauté de ses pensées symboliques.

    La forêt de Brocéliane

     


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  • Le festival interceltique de Lorient - Un spectacle grandiose et mirifique

     

    Ma Bretagne pays charmant de symphonie,

    Propage ses sons dans une fanfare d'harmonie,

    Sous les visages éblouis par la scène magique,

    La foule s'enflamme au festival interceltique,

    Femmes et enfants défilent dans la joie euphorique,

    Vêtus de costumes brodés, régionaux atypiques.

    Les joyeux binious résonnent dans cet air de fête,

    Séduisent les milliers de badauds en goguette,

    Les coeurs amoureux se donnent des baisers,

    En écoutant le célèbre Bagad de Lann-Bihoué,

    Toutes ces traditions qui ont bercé mon enfance,

    Reviennent chaque année dans les rues de Lorient,

    Annoncer leur retour que j'attends précieusement,

    Sur des notes de musique enfiévrées et d'alliance,

    Enracinées dans l'épopée lyrique des cornemuses,

    Insufflant l’allégresse en plein émoi à ma muse,

    Où le souffle de la terre  autour d'une ronde,

    Accueilli sous les applaudissements du monde,

    Soulève les jupons des demoiselles virevoltant,

    Sous les regards plongés dans leurs corsages un instant,

    Admirant les coiffes couronnées d’amour et de croyance,

    Tissées de dentelle et de soie, d'empreinte de bienveillance,

    Répandre un parfum d’amour sur les routes animées,

    Pour que chaque danse teintée ne s'essoufle à cette journée,

    A la mémoire des marins disparus au large des mers isolées,

    Où la gaieté se glisse sur la tristesse des âmes esseulées,

    En accompagnant les esprits embarqués par le refrain éternel,

    Le bonheur d'un peuple fidèle à cette cérémonie ascentionnelle,

    Afin de continuer à chanter en tournoyant comme un soleil,

    Où l'écho des tambours et des bombardes retentit dans le ciel,

    Sous un feu d'artifice aux couleurs de la vie et de l'émotion,

    Regroupant une multitude de concerts lors de la parade des Nations,

    A la nuit tombée où la cotriade avec un chaudron chantant à l'unisson,

    Réunit avec allégresse les convives autour de l'exquise soupe de poisson,

    Révélant l’engouement de nos soirs au hasard des longues tablées,

    Dans une ambiance chaleureuse musicale de fraternité redoublée.

     

                                      Corinne

     

    La grande parade, fête des binious

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Danses folkloriques

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La nuit magique vous offre des moments inoubliables sur des rythmes....

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ma Bretagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ma Bretagne

     

     

     

     


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  • Paysages de Turquie de toute beauté

     

     Tout est immensité dans l'infinitude du bleu de la mer

     Le coeur se souvient

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le coeur se souvient 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le coeur se souvient

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est au pied de cette mer limpide que mes mots ondulent,

    Sous un ciel d'azur colorant l'horizon que mon coeur adule,

    A l'écoute du silence infini et de la fragilité en soi,

    Qui flèchent mon sentier aussi doux qu'un carré de soie.

     

    Mes yeux s'accrochent aux coins d'un éther ensoleillé,

    Où la voix de la lumière résonne parmi les îlots éveillés,

    Ouvrant l'espace au bien être explosant de sérénité,

    Murmurant à mon âme l'intensité m'offrant toute la beauté.

     

    J’ai pu goûter aux saveurs d’un pays où fleurissent les épices,

    Parfumant mon passage fugace de tendresse complice,

    Sous le regard des marchands adossés à l’ombre du soleil,

    Accostant les badauds flâneurs avec en poche un peu d’oseille.

     

    Sous l’ultime rayon de lune mes pensées polissonnes,

    Aux estampes troublantes et miroitantes frissonnent,

    Dans le calme apaisant de l’eau gorgée de bleu éclatant,

    En se laissant bercer par la mélodie déployant l’instant.

     

    Ma nostalgie fredonne à la nuit un air de réminiscence,

    Transformant mes songes d’amour en larmes de renaissance,

    En tissant sur ma toile rêveuse chaque moment d’émotion,

    Coulant en reflet de pluie sur mon chemin de méditation.

     

                                 Corinne

     

    Une photo réalisée par ma fille pendant le spectacle nocturne.

     Le coeur se souvient

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Etalage d'épices au détour du marché de Turgutreis

    J'en ai un ramené un coffret entier afin d'assaisonner mes plats cuisinés

    Le coeur se souvient

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le coeur se souvient

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    *Croisière en bateau, départ de Bodrum*

    J'ai passé un moment formidable sur les eaux paisibles et si limpides,

    dans la puissance du bleu que mes yeux admiraient sagement

    Le coeur se souvient

     

    Le coeur se souvient

     

     

    Le coeur se souvient


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