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    Indila - Comme un bateau -

     

     

    Frémissement de lumière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l’heure de mes rêveries,

    Lorsque le soleil me sourit,

    Mon corps frémit de bonheur,

    Etreint par sa tendre chaleur.

     

    Voguant face au vent amer,

    Dans l’antre sibyllin de la mer,

    Mon esprit en mouvement,

    Endigue le déferlement.

     

    Sous un roulis de flots assaillants,

    J’accoste au rivage accueillant,

    Près d’un parapet en pierre,

    Abritant l’eau de la rivière.

     

    Mon regard  se souvient,

    Des secrets que tu contiens,

    Au chevet de la douleur,

    libérant le chant des pleurs.

     

    Mes blessures au lointain,

    S’ouvrant au lendemain,

    Se retirent au petit jour,

    Laissant place à l’amour.

     

    Une jolie rose d’espérance,

    Se prélasse en l’occurrence,

    Offrant sa douceur fabuleuse,

    En étirant sa corolle radieuse.

     

    Sa beauté s’accorde à l’air du soir,

    Lorsque sa jupe soulève l’espoir,

    M’invitant à prendre le temps,

    De m’asseoir près d’elle un instant.

     

    Puis vient un rai de lumière suprême,

    Réchauffer mon cœur de bohème,

    Proche des silences de la vie,

    Réveillé par un souffle d’envie.

     

                      Corinne

      


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  •  Après avoir connu la souffrance gardons toujours notre coeur éveillé lorsque la lumière d'espérance se présente à nous...

     

    Souffle d'évasion

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Seules les mains de la vie peuvent contenir la lumière en la laissant entrer dans notre coeur sans oublier de la transmettre aux autres...

     

    Souffle d'évasion

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans mon jardin,

    Eclot une myriade de fleurs du bonheur,

    Nourries par les racines de mon cœur,

    Habillant de couleurs mes songes animés,

    Par une danse de tendresse parfumée.

     

    Dans mon ciel,

    Respire la beauté d’un envol d’oiseaux,

    Dont le chant fait frémir chaque roseau,

    Embrasant l’émoi de l’esprit palpitant,

    Embué d’effluves matinaux appâtant.

     

    Dans mes mains,

    Je sens cette lumière divine m’apaiser,

    En déposant sur mon front fragilisé,

    Sa douce flamme au désir renaissant,

    A l’infini de nos envies sculptant l’instant.

     

    Dans mes yeux,

    Pétille une perle d’amour teintée d’aveux,

    Profilant un serment interrogeant mon vœu,

    Murmuré avec ténuité à ta bouche qui se tait,

    Dans l’alcôve de baisers résonnant sous un dais.

     

    Dans mon cœur,

    Ma voix fredonne la joie affluant l’âme des roses,

    De fraîcheur dans l’éternité où elles reposent,

    En s’alliant aux étoiles si proches de l’obscur,

    Embaumant l’abîme d’arômes que la vie procure.

     

                             Corinne

      

     


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    Auprès de toi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur le chemin du hasard,

    J’ai observé ton regard,

    Palpitant d’amour infini,

    Embrasant mon ciel embruni.

     

    Comme un soleil ardent,

    Aux sentes d’espoir inondant,

    Un léger frisson parfumé,

    Délivre mon cœur abîmé.

     

    Un nouveau souffle d’ivresse,

    Brodé d’inespérée tendresse,

    Sous une lune d'ombres claires,

    Apaise mes tourments d’hier.

     

    Bercée par tes douces caresses,

    Une mélodie soudaine me traverse,

    Figeant l’instant de bonheur,

    Au silence oubliant chaque heure.

     

    Du fond de tes yeux timides,

    S’écoule une larme bleue limpide,

    Venant toucher mon âme gracile,

    Portée par tes paumes ductiles.

     

    Laissons le passé derrière,

    Pour avancer vers la lumière,

    Unissant nos mains à l’éternité,

    Vivons ce moment de félicité.

     

               Corinne

     

     


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    Nouveau décor

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J’ai repeint mes murs sombres en clair,

    Avant que l’ombre n’atteigne l’hiver,

    Pesant dans mon immensité vide,

    En attendant les jours moins arides.

     

    Chaque pas trop lourd trace la trame,

    Scellée dans le tréfonds de mon âme,

    Laissant au temps conjurer la douleur,

    Jaillissant à la source d’un passé songeur.

     

    Mon regard esseulé erre sur un instant,

    Pleurant sa froideur au silence grelottant,

    Cherchant cette douce lumière cajolante,

    empourprée de tendresse troublante.

     

    L’interminable songe nimbé de tristesse,

    Dessine au loin un soupir de détresse,

    Rempli de souvenirs cousus d’affliction,

    Foudroyant mon cœur frêle d’émotions.

     

    Mes pensées tracent un désir d’espoir,

    En essuyant mes larmes sur ce miroir,

    Portant les tourments de ma mémoire,

    Lasse de ressasser la même histoire.

     

                     Corinne

     

     

     

     

     

     


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    L'orchidée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'orchidée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Eblouissante d’exquise sensualité,

    Empreinte de profonde sensibilité,

    Une charmante déesse en joli décolleté,

    Savoure les secrets d’alcôve veloutée.

     

    S’enivrant un matin de désirs suaves,

    L’orchidée aux pétales concaves,

    Verse une ambroisie amoureuse,

    A l’onde diaphane de l’aube fiévreuse.

     

    Tout au long de ces jours de tendresse,

    Cette reine avec une belle délicatesse,

    Embrasse la main douce qui la choie,

    Bercée par les mots soufflés d’une voix.

     

    Se dressant sur la pointe de ses racines,

    Son corps mutin aux cambrures féminines,

    S’illumine aux rais de soleil scintillants,

    Au premier frôlement de l’aura bienveillant.

     

     Sa présence divine ouvrant mon regard,

    Aux lueurs sereines sustentées de nectar,

    Estompe le passé imposé à mes sens,

    S’offrant en victime à ma conscience.

     

                         Corinne

                        

     


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