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MICHEL PEPE - REVE MAGIQUE
L’homme confiant pérégrine en quête de plénitude,
Virevoltant dans les pâles méandres de la solitude,
Il ne laisse rien paraître en traversant le temps,
Dans le sillage de ses ancêtres au souffle d’antan.En cultivant ses utopies son cœur palpite d’extase,
Bercé par le flux d’un présent dessinant des phrases,
Quelques histoires étranges pour parer ses yeux,
Sertis d’étoiles d’amour couronnant son ciel ennuyeux.L’instant offert entrevu au fond de son regard ravivé,
Résonne au jardin ensoleillé du printemps retrouvé,
Par une secrète alchimie au seuil des clartés côtoyées,
Nourrissant de tendres harmonies ses rêves éparpillés.Corinne
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Il pleut des larmes d’espérance
Sur le chemin de la conscience
Où au cœur de l’existence
J’entends le chant de délivrance
Retentir dans l’écho du ciel
Comme un carillon qui réveille
La voix intérieure du monde
Nous invitant à faire une ronde
Pour danser main dans la main
Et ressentir ce souffle divin
Balayer l’interminable hostilité
En diffusant la lumière de sérénité
Dans les esprits se retournant la nuit
Sur les ombres floues qui s’enfuient
Le regard tourné vers l’immensité
Je continue de croire en l’humanité
En embrassant tendrement l’horizon
Où fleurissent sur une ligne mes illusions
Traversant l’air avec les yeux de la raison
Aux éclats inédits sous une pluie d’émotions
Coulant sur ce sol dévasté en souffrance
Où face à la réalité dessinant l’évidence
Je m’endors en semant mes pensées d’amour
Enveloppant la vie de nitescence au lever du jour
Corinne
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L'allégresse du printemps éclot dans un écrin fleuri,
Aux effluves de lumière sous mon regard attendri,
Observant mes désirs renaître d’un cocon de sommeil,
Repeuplant d’émois le temple de mon cœur vermeil.La richesse retrouvée auprès d’une floraison opulente,
Nourrit mon âme enivrée de magnificence succulente,
En lui offrant le chant délicat du chardonneret séduisant,
Se pavanant à l’infini du ciel d’azur tel un noble courtisan.Gonflant son plumage chatoyant en saluant sa femelle,
La parade nuptiale commence sur une danse pêle-mêle,
Semant l’émerveillement dans les yeux de sa dulcinée,
Un nid d’amour se tisse aux aurores des nouveaux-nés.Les éclats de soleil déposent ses joyaux sur le temps,
Dissipant les brumes fiévreuses de mon esprit cogitant,
Pour accueillir l’instant palpitant en l’infinitude versée,
Sur les flots verts des jardins de tendres roses enlacées.Corinne
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Le jeu des prénoms dans la cour de récré de Jill Bill
G énéreux au coeur tendre animé par le feu des émois
É ternel charmeur écoutant la paix s'échapper d'un chant
R espectueux de tout excepté des gredins
A moureux de sa dulcinée fardée de rouge flashy
R oucoulant sa romance à la vitesse grand V
D ans l'alcôve interdite mais divine en sensation
Corinne
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Elle a le regard ingénu d'une femme-enfant,
Le sourire radieux d'un soleil réchauffant,
Les lèvres parfumées fleuries de sensualité,
Aussi soumises et rebelles qu'un doux baiser.
Son allure spontanée attire bien des regards,
Et pourtant elle est loin d'être une superstar,
Juste un ange qui aime toujours plus la vie,
Défiant l'anathème de la pensée asservie.
Le coeur rêveur grésillant d'infinis désirs,
Chavire lorsque le corps suintant de plaisirs,
A l’écoute des battements traçant sa trame,
S’éloigne des jaseurs assombrissant l'âme,
Elle a cet amour ardent pour réconforter,
L'innocence qui la rend belle de sensibilité,
Une force étrange qui la pousse vers le haut,
L'indéfinissable aura de couleur bleu indigo.
D'une sincérité cristalline elle offre l'amitié,
Déployant son âme apaisante au monde entier,
Leur soufflant des mots au vif de la tristesse,
En semant chaque nuit des étoiles de tendresse.
Sa soif réelle est d'avancer sans cesse,
D'observer la beauté du jour avec sagesse,
D'inhaler l'odeur intacte des prés en fleurs,
Où les quatre saisons l'inondent de couleurs.
Face à ses mésaventures des heures fragiles,
Ses souvenirs s’élèvent sans perdre le fil,
De lumière d'un nouveau matin prometteur,
Riche d'espoir pour butiner son bonheur.
Corinne
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