• MICHEL PEPE - REVE MAGIQUE

    L’homme confiant pérégrine en quête de plénitude,
    Virevoltant dans les pâles méandres de la solitude,
    Il ne laisse rien paraître en traversant le temps,
    Dans le sillage de ses ancêtres au souffle d’antan.

    En cultivant ses utopies son cœur palpite d’extase,
    Bercé par le flux d’un présent dessinant des phrases,
    Quelques histoires étranges pour parer ses yeux,
    Sertis d’étoiles d’amour couronnant son ciel ennuyeux.

    L’instant offert entrevu au fond de son regard ravivé,
    Résonne au jardin ensoleillé du printemps retrouvé,
    Par une secrète alchimie au seuil des clartés côtoyées,
    Nourrissant de tendres harmonies ses rêves éparpillés.

                                       Corinne


    35 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Il pleut des larmes d’espérance

    Sur le chemin de la conscience

    Où au cœur de l’existence

    J’entends le chant de délivrance

    Retentir dans l’écho du ciel

    Comme un carillon qui réveille

    La voix intérieure du monde

    Nous invitant à faire une ronde

    Pour danser main dans la main

    Et ressentir ce souffle divin

    Balayer l’interminable hostilité

    En diffusant la lumière de sérénité

    Dans les esprits se retournant la nuit

    Sur les ombres floues qui s’enfuient

    Le regard tourné vers l’immensité

    Je continue de croire en l’humanité

    En embrassant tendrement l’horizon

    Où fleurissent sur une ligne mes illusions

    Traversant l’air avec les yeux de la raison

    Aux éclats inédits sous une pluie d’émotions

    Coulant sur ce sol dévasté en souffrance

    Où face à la réalité dessinant l’évidence

    Je m’endors en semant mes pensées d’amour

    Enveloppant la vie de nitescence au lever du jour

                     

                          Corinne

      

     


    75 commentaires
  •  

     

    L'allégresse du printemps éclot dans un écrin fleuri,
    Aux effluves de lumière sous mon regard attendri,
    Observant mes désirs renaître d’un cocon de sommeil,
    Repeuplant d’émois le temple de mon cœur vermeil.

    La richesse retrouvée auprès d’une floraison opulente,
    Nourrit mon âme enivrée de magnificence succulente,
    En lui offrant le chant délicat du chardonneret séduisant,
    Se pavanant à l’infini du ciel d’azur tel un noble courtisan.

    Gonflant son plumage chatoyant en saluant sa femelle,
    La parade nuptiale commence sur une danse pêle-mêle,
    Semant l’émerveillement dans les yeux de sa dulcinée,
    Un nid d’amour se tisse aux aurores des nouveaux-nés.

    Les éclats de soleil déposent ses joyaux sur le temps,
    Dissipant les brumes fiévreuses de mon esprit cogitant,
    Pour accueillir l’instant palpitant en l’infinitude versée,
    Sur les flots verts des jardins de tendres roses enlacées.

                                   Corinne

      


    75 commentaires
  • Le jeu des prénoms dans la cour de récré de Jill Bill

    Gérard

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    G énéreux au coeur tendre animé par le feu des émois

    É ternel charmeur écoutant la paix s'échapper d'un chant

    R espectueux de tout excepté des gredins

    A moureux de sa dulcinée fardée de rouge flashy

    R oucoulant sa romance à la vitesse grand V

    D ans l'alcôve interdite mais divine en sensation

     

                                   Corinne


    62 commentaires
  •      

    Portrait d'une femme

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle a le regard ingénu d'une femme-enfant,

    Le sourire radieux d'un soleil réchauffant,

    Les lèvres parfumées fleuries de sensualité,

    Aussi soumises et rebelles qu'un doux baiser.

     

    Son allure spontanée attire bien des regards,

    Et pourtant elle est loin d'être une superstar,

    Juste un ange qui aime toujours plus la vie,

    Défiant l'anathème de la pensée asservie.

     

    Le coeur rêveur grésillant d'infinis désirs,

    Chavire lorsque le corps suintant de plaisirs,

    A l’écoute des battements traçant sa trame,

    S’éloigne des jaseurs assombrissant l'âme,

     

    Elle a cet amour ardent pour réconforter,

    L'innocence qui la rend belle de sensibilité,

    Une force étrange qui la pousse vers le haut,

    L'indéfinissable aura de couleur bleu indigo.

     

    D'une sincérité cristalline elle offre l'amitié,

    Déployant son âme apaisante au monde entier,

    Leur soufflant des mots au vif de la tristesse,

    En semant chaque nuit des étoiles de tendresse.

     

    Sa soif réelle est d'avancer sans cesse,

    D'observer la beauté du jour avec sagesse,

    D'inhaler l'odeur intacte des prés en fleurs,

    Où les quatre saisons l'inondent de couleurs.

     

    Face à ses mésaventures des heures fragiles,

    Ses souvenirs s’élèvent sans perdre le fil,

    De lumière d'un nouveau matin prometteur,

    Riche d'espoir pour butiner son bonheur.

     

                          Corinne

     

     


    72 commentaires