-
Les pleurs recouvrent les cœurs fendus
Agonisant à l’infini au milieu de l’inattendu
Où les témoins dans le brasier de l’excès
Cherchent éperdument une porte d’accès
Difficile de croire en un monde qui plaise
Lorsque la déréliction des âmes nous pèse
Embuant l’horizon de larmes retenues
De voeux récoltés aux étoiles suspendues
Les bougies allument les ailes de l’espoir
Pleines de silence pour les ombres du soir
Unissant leurs flammes pérennes au ciel
Encensé par les anges au regard sensoriel
Dans mes yeux lourds de cruelles amertumes
Le malheur surgit en ces jours emplis de brume
Au milieu de cette haine sanglante qui tue la vie
Notre histoire secoue dans la douleur la survie
Corinne
67 commentaires -
-
Loin des bruits assourdissants les yeux bien fermés,
Ton coeur en émoi s'épanche dans la douceur parfumée,
D'une eau limpide au bord de la source d'un ruisseau,
Où tes souvenirs s'amoncellent près de l'arbrisseau.
Ton esprit flâneur ondoyant sous un dais de lumière,
S'abandonne en silence à d'exquis effluves éphémères,
D'où s'évadent tes jolis rêves d'amour au souffle du vent,
Laissant ton corps voyager à travers les nuages dérivants.
La lune se faufile au sein de tes errances nébuleuses,
Observant le chemin de ta conscience vadrouilleuse,
Ivre de désir où tes pas chancellent en tournant en rond,
Comme l'oiseau fébrile cloué au sol privé de ses ailerons.
Puisant ta jouissance éthérée dans l'envie de ne rien faire,
Tu voudrais par tes déclamations futiles nous stupéfaire,
En changeant le tumulte en des salves de bonheur précieux,
Tel un héros qui galvanise le monde par ses mots spécieux.
Corinne
Ce plaisir sans limite d'écouter le murmure de l’eau
En se laissant bercer par l’écho invisible des flots
Au milieu de l’ennui l’esprit engourdi par l’indolence
Oublie que chaque seconde à vivre est une chance
Que le temps nous demande toujours de bien saisir
Pour mieux récolter le fruit de nos actions à offrir
Où la pensée savoure le bonheur qu’elle colporte
Sur un chant immaculé d'amour ouvrant une porte
83 commentaires -
Je suis ce grand miroir au cœur glacé,
Entouré de lumière vous me souriez,
Suspendu à ce mur vous vous rapprochez,
Brosse à dent à la main je devine votre pensée,
Assez ! Vous m’usez ! Cessez donc de les brosser,
Vous avez gagné, vous venez de m’éclabousser,
Je suis très spécial, je déteste être sale,
J’imagine que vous allez me nettoyer,
Vous n’avez pas honte ! Vous voilà déshabillée,
Vous me contemplez, oh que je me sens aimé,
Je peux encore y voir une envie de plaire,
Est-ce là votre vœu le plus cher ?
Vous pleurez, je ne peux vous consoler,
Essuyez donc vos larmes vous allez me briser,
Reprenez-vous votre corps a changé,
J’aperçois votre joli ventre arrondi,
Souriez-moi je suis miroir de votre vie.
Corinne
59 commentaires -
L'automne qui accompagne le temps dépose ses reflets d'or chaque année sur les chemins de couleur.
Les feuilles rayonnant d'éternité ondoient sur les ailes du zéphyr, sous le dais étoilé du silence que j'écoute en fermant les yeux.
54 commentaires