• Calogero - C'est Dit

     

    Tes yeux d'un bleu limpide d'une beauté vermeille,

    Ensorcellent l’esprit pénétrant la contemplation,

    De ton firmament ivre de rêves intimes en sommeil,

    Froissés d'une solitude masquée en quête d'affection.

     

    Dans ton regard d'émoi où l'amour veille en silence,

    Il pleut des larmes d'arc-en-ciel d'une vérité secrète,

    Que ton coeur battant change en une vague d'espérance,

    Accordant à mon amitié salvatrice l'intensité discrète.

     

    Ecouter tes mots nus couler comme un fleuve paisible,

    Que tu m'as confiés un jour lors d'une douleur soufferte,

    Où tes incertitudes en interrogeant mon âme sensible,

    Disparaissent au creux de mes quelques phrases offertes.

     

    Au fond de ta pupille baignée d'allégresse je découvre,

    La force pour démêler le fatras de ta conscience motivée,

    Défiant ainsi l'infini afin de renaître en une fleur qui s'ouvre,

    Où chaque pétale puise la grâce en l’acceptation à cultiver.

     

    Plongée dans ton immensité azurée ma plume s'enflamme,

    En admirant l’essence de ta pensée s'élever au-dessus de l'abysse,

    Ton corps se régénérer dès la rencontre du précieux dictame,

    Inondant de lumière bienfaisante la tendre racine de ton iris.

     

                                        Corinne

     

    Si la pluie a son langage le soleil sèche les larmes de tes yeux,

    Car ton coeur a choisi de recomposer ce paysage par un adieu,

    Pour atteindre les chemins de lumière après avoir parcouru la nuit...


    35 commentaires
  •  

     

     

    La fée des fleurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur un matelas de lilas d’effluves ensoleillés,

    La tête enfouie au creux d’un oreiller d’œillets,

    Le corps étendu sur un doux édredon de roses,

    La fée des fleurs au sourire suave se repose.

     

    Dans une pivoine elle se baigne à son réveil,

    Recoiffe sa chevelure au pays des merveilles,

    En se mirant dans le cœur blanc d’un jasmin,

    Où éclose une glycine bellissime en chemin.

     

    Assise sur un bouton  d’or d’humeur joyeuse,

    Devant l’hortensia  dans une sieste amoureuse,

    Elle écrit une lettre magique à son amie la lune,

    Pour l’inviter au grand bal nocturne des runes.

                    

    Elle s’empresse de remettre le pli à son page,

    Le hibou l’oeil aux aguets  à l’esprit bien sage,

    Avant que la nuit n’étende son voile sombre,

    Sur les ailes de l’infinie beauté des ombres.

     

                      Corinne   

     

     

                   La fée des fleurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle voyage autour du monde,

    Pour nous offrir des rêves magiques

    En pénétrant nos esprits à la nuit venue,             

    Au plus profond de notre coeur,

    De son insondable et douce présence,

     Elle illumine soudain notre ciel,

     En y déposant des salves de bonheur,

     Lorsqu'elle se met à danser en nous.

     

                  Corinne

     


    47 commentaires
  • L'arbre de vie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je suis l’arbre de paix des saisons à vie,

    Me nourrissant du souffle des rêves infinis,

    De désirs évanescents que je bredouille,

    Quand le vent se lève et me chatouille.

     

    Je réside seul dans une forêt profonde,

    Près d'une source où l'eau pure abonde,

    Dans la clarté lunaire de l'indicible secret,

    Illuminant le silence de mon ciel discret.

     

    Mes racines plongées dans l’antre du sol divin,

    Se gorgent de fraîcheur et d'amour sans fin,

    Pour accueillir l'oiseau agonisant de froid,

    En lui offrant un refuge le comblant de joie.

     

    T’invitant à te recueillir dans mon bel univers,

    Pour réchauffer tes maux des frimas de l'hiver,

    Ma sève vivante traverse lentement ton corps,

    Déversant sur tes plaies une cascade de trésors.

     

                              Corinne


    48 commentaires
  • Michel Pépé : LE BERCEAU DE LA VIE

    J'écoute et j'accueille cette musique divine

     

    Emportée par le calme de l’aube,

    La brise rafraîchissante enrobe,

    Mes pas savourant le bonheur,

    D’eau distillée écoulant les pleurs.

     

    Epris par la douceur des ombres,

    Le ciel salue les âmes en nombre,

    Dans l’aurore nouvelle prévenante,

    Loin des giboulées chagrinantes.

     

    Dans la nuit qui se meurt peu à peu,

    La lumière jaillit au silence d’un aveu,

    Si pure parcourant les fissures du temps,

    Pour atteindre le plus beau firmament.

     

    Voyageant au cœur des étoiles d’or,

    Au milieu de ce providentiel décor,

    Je peux cueillir les songes invisibles,

    Baignés de sève d’amour intangible.

     

                      Corinne

     

     

     


    53 commentaires
  • Nouveau souffle d'amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Noble est la sérénité des grands vergers,

    Où s’élève le chant du chardonneret,

    Dans cette verdure brillante au soleil,

    Tout s'agite sous la clarté du ciel.

     

    Un peu plus loin les arbres frissonnent,

    En entendant la symphonie qui résonne,

    S’abandonnent dans l’immensité divine,

    Au rythme ondulant du jour qui décline.

     

    Je m’assieds sous ce chêne si précieux,

    A l’ombre les yeux rivés vers les cieux,

    En observant les secrets de mon passé,

    Amarrés au silence de l’émotion blessée.

     

    Je voudrais me libérer de mes souvenirs,

    Que ma plume déchirée refuse d’écrire,

    Retenus dans les entrailles de mon être,

    En l’instant délivré où je les vois renaître.

     

    Perles de pluie coulent dans ce paysage,

    Redonnent vie à l’ombre de ton visage,

    Toujours lointain et absent vers ailleurs,

    Sur cette île isolée abritant ton bonheur.

     

    Sinistre escapade complice de ton désir,

    A brisé notre promesse à force de plaisir,

    Procuré par le spleen de l’amour rebelle,

    Assouvissant la chair assoiffée de ta belle.

     

    Mon cœur respirant les fleurs de lumière,

    Tambourine dans cette rémanence amère,

    Laissant la nature m’enlacer de tendresse,

    Soulager mes maux imbibés de tristesse.

     

    Traversée par l’inattendue lueur inespérée,

    Mon horizon s’ouvre à une rencontre ignorée,

    L’esprit miné étreint par un flux d’énergie,

    Voyage au milieu des turbulences assagies.

     

    On ne peut oublier les larmes déversées,

    Emportées par le temps dans un coin glacé,

    Où notre souffrance coulant au fond de nous,

    Ranime la flamme de l’espoir malgré tout.

     

    Lorsque le feu de la passion consumée s’éteint,

    Son souffle fleurit sur notre voie un beau matin,

    Pour combler nos nuits d’exil au bord de l’abîme,

    D'heures exquises illuminant la pointe de la cime.

               

                               Corinne

     


    63 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique